référence:
titre: Bleu presque transparent
auteur: Ryû Murakami
édition: Laffont et Picquier
prix: 6€50 (version poche)
page: +/- 203
Date de sortie: 1976
résume:
Bleu presque transparent relate, en une succession de courts chapitres, quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents. Journées ou plutôt nuits vides d'espoir d'une " génération perdue " et désillusionnée qui s'abîme dans la destruction. Sexe, drogue, musique, violence... le tableau serait d'une banale désespérance s'il n'y avait ce mélange de distance quasi clinique et d'infinie générosité dans le regard porté sur les personnages. Dans Tôkyô oppressante et triste, Ryû, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance, l'absence d'âme d'une société. Et leur déchéance possède la couleur du bleu presque transparent de la pureté.Les bébés de la consigne automatiques.
critique:
Personellement j'avais aimé 'Lignes' et de la même manière j'ai aussi aimé celui-ci. C'est une peinture réaliste à l'extrème d'une jeunesse désoeuvrée, qui remplit le vide de son existence en se défonçant à toute sorte de produits, en baisant et se faisant baiser (entre eux et aussi avec les soldats noirs de la base à coté). A part la drogue et le sexe, il n'y a rien d'autre que la violence. Certaine scène sont à la limite du supportable (le passage à tabac d'un gardien de sécurité lors du concert) et la description de partouzes est parfois excessivement crue. Le livre est découpé en courts chapitres, on est pris par le rythme mais on a du mal à se relever après. Seul lueur: la fin se termine sur une note qui laisse poindre un soupçon d'espoir. C'est un livre très bien écrit, qui nous surprend par la violence du propos mais qui donne à réfléchir par la vision de la société qui y est faite
Avis perso:
Bah je ne l'ai pas encore lu mais je vais le commander....je vous en reparlerais plus tard.
autres:
il a été adapter au cinéma sous le nom de "Tokyo décadence" mais une fois de plus j'ignore si il est sortie chez nous mais j'en doute.